chez enea

trés beau ton poeme

Enea a écrit:

Ici le temps est long et les hommes se taisent,
L'Océan souffle au monde le vent d'éternité
Qui fait naître ou mourir les oiseaux des falaises
Et les monstres marins somnolents à mes pieds.

Waouhh ! Enéa chez toi les hommes se taisent ?! Bouge pas j'arrive !!
Ou bien j'amène le mien chez toi, peut-être la bouclera-t-il enfin !

Dans le sud, il parait que les femmes sont pipelettes mais je te dis que les hommes sont pareils !

Et tu sais il n'y a pas besoin de venir en Bretagne pour avoir des monstres somnoler à nos pieds...
Moi mon monstre il somnole à côté de moi, mais dans mon lit !

Accessoirement trés joli petit poémou...

Voici une entrée remarquée...
Très beau poème, tout en finesse qui laisse présager de merveilleux autres textes...

Hier encore...
J'avais vingt ans, je caressais le temps et jouais de la vie comme on joue de l'amour...
Pardon Eléa, je m'égare un mot en inspirant un autre...
Surtout que cela n'est pas de moi mais d'Aznavour...

Mais la nostalgie du temps passé, des amis, de la jeunesse perdue rend toujours un peu mélancolique...

C'est très joli encore une fois...
Bon j'y vais je vais chercher des mouchoirs... Et pleurer encore sur le temps qui passe !

Citation :

Waouhh ! Enéa chez toi les hommes se taisent ?! Bouge pas j'arrive !!
Ou bien j'amène le mien chez toi, peut-être la bouclera-t-il enfin !

Bon, ils ne se taisent pas tous-tous, je l'admets, de temps en temps il y en a un qui trouve un truc à dire... le tout c'est de ne pas écouter à ce moment-là.

Bon, je comprends, c'était une bonne occasion avec humour de fustiger un peu le silence des hommes au moment même où les femmes en attenderaient des mots qu'elles appellent douloureusement, mais nous avons tous compris aussi que dans ce quatrain, il ne s'agit pas de la gent masculine, mais du genre humain. L'homme qui face aux puissances élémentaires de l'océan s'efface dans un silence vidé de tout ce qui est commun, factice ou frivole pour accéder à une dimension qui nous dépasse. Et "les lèvres sont à peine closes que l'âme poursuit en secret ses travaux". Là, le temporel fait place à l'éternité. L'apparence extérieure de la multiplicité de la vie du volétement des oiseaux des falaises dans le monde aérien renforce la réalité intérieure de la puissance contenue et cachée des monstres marins, ces monstres inhabituels et inconnus qui dorment à nos pieds ...

superbe analyse teliss ! je te retrouve bien là !
tu exprimes toujours si bien ce que nous ressentons mais que nous sommes incapables d'exprimer, sidérés par la beauté des vers et des images : merci à toi aussi !
nul doute Enea est une recrue de choix pour cet atelier, qui risque fort de nous laisser loin en arrière.

mais tant pis, je me consolerai en la lisant...

Recrue de choix, certes, et je me demande comment elle a pris connaissance de" La Plume" ? Il ne me semble pas qu'elle l'aît précisé dans sa présentation, mais en avez-vous parlé sur le chat ?

sans vouloir répondre à sa place , je crois qu'elle et aliana se connaissaient ; ceci expliquant celà : le talent attire le talent ; mais je gage qu'elle te fournira de plus amples explications à son prochain passage.

Je suis navrée (vraiment) de ne pas avoir répondu plus tôt, ce n'est pas une excuse mais j'ai du travail à gogo en ce moment... enfin, quoi qu'il en soit je suis totalement sous le charme de la splendide analyse de mes modestes petits vers. C'est exactement ça !
Sinon, concernant Aliana... et oui, nous nous connaissons de longue date elle et moi. Pour mon plus grand plaisir.
Encore merci pour vos commentaires à la fois pertinents et tellement chaleureux, de mon côté je lis de temps en temps certaines de vos oeuvres à tous et, même si je ne vous envoie pas toujours mon avis, j'apprécie beaucoup le plaisir d'écrire qui transparaît dans tous vos mots.
Surtout continuez à écrire, ne vous arrêtez jamais, le verbe c'est la vie !