Chaque mois

chaque mois
tu espères et tu y crois
mais le cycle lunaire
te déçoit, tu désespères..
pourtant, c'est sûr, un jour viendra
où tu tiendras un bébé dans tes bras.

Après longue réflexion il me semble que ce poème mérite un commentaire. Ou un essai de commentaire, au moins.
L'exercice est toutefois difficile.
La douleur est un étrange mal, parfois une mise en garde, parfois une torture, elle va et vient comme toutes les choses de la vie.
Ce texte est magnifique.
D'une beauté obscure à la limite de l'insoutenable.
Je ne l'aime pas. Qui aime la souffrance ? Pas moi mais j'aime ce qu'il offre à celle qui l'a créé, ou crié ? Ce texte avait besoin d'être écrit.
Mais pas d'être relu.
Toutes les femmes savent ce qu'il retranscrit. Et peut-être, mais je n'en sais rien, quelques hommes ?
En tout cas c'est un long et glacial hurlement, puisse-t-il ne plus revenir hanter tes nuits et tes jours, Aliana.

Je découvre ce texte ma petite Aliana ; comme il était écrit en noir,il m 'avait échappé.

Je rejoins totalement Enéa dans ses commentaires et je le trouve moi aussi presque insoutenable et je le ressens également très fort , bien que je ne sois qu'un homme.

Injustice de l 'existence, surtout dans la mesure ou certaines femmes décident de se faire avorter, comme tu le dis si justement ; tu ne dois surtout pas te traiter de tous les noms; tu n 'es pas responsable pour un sou.C 'est dame nature qui décide, devrais -je dire damnée nature. Heureusement l 'espoir doit subsister ; ma maman n 'y croyait plus lorsque je me suis faufilé;si elle avait su Mais il faut croire au destin.