Jeux de mots... de tête !

bravo scorbut ! tu as trouvé! alors en voici une autre

sans moi s'effondreraient les cathédrales
je suis la solution
pour s'élever depuis le sol
et atteindre la paradis
qui suis-je ?

vivijeanjean a écrit:

Nataly a écrit:

Quelle est la particularité des vers suivants :

Dans cette antre, lassés de gêner au palais,
Dansaient, entrelacés, deux généraux pas laids.

Au Café de la Paix, grand-Père, il se fait tard.
Oh ! Qu'a fait de la pègre en péril ce fêtard ?

Simple appareil, adhésion des sens,
Seins plats pareils à des ions d'essence.

Confusément, le père Igor tue, en Grèce.
Confuse, aimant le Périgord, tu engraisses.

Ces vers se terminent pas desjeux de mots de même consonnence mais d'orhographe differente ?

Nan, Vivi comme a dit PH , ce sont des palyndromes, en fait les jeux de mots concernent la totalité des vers.

J epourrais ajouter celui -ci :

Gal amant de la reine alla, tour magnanime
Galamment d el 'aréne à la tour Magne à Nimes

debby1304 a écrit:

sans moi s'effondreraient les cathédrales
je suis la solution
pour s'élever depuis le sol
et atteindre la paradis
qui suis-je ?

La clef ?

debby1304 a écrit:

sans moi s'effondreraient les cathédrales
je suis la solution
pour s'élever depuis le sol
et atteindre la paradis
qui suis-je ?

L'arc ? (arc boutant et arc en ciel)

C'est vrai que j'hésite entre la réponse de PH et de Teliss.
La clé de voute, l'arc de voute aussi...
La clé du paradis, l'arc en ciel qui y mène...

Bon en tant que discipline de Teliss j'opte aussi pour l'arc !

Allez Debby dis-nous que c'est un triomphe !

désolé teliss c'est ph qui a raison
c'est la clé (la clé de voute pour les cathédrales,
la clé --- solution
le clé de sol en musique et la clé ou plus exactement les clésdu paradis)

bon allez une autre toute petite et simple :

nous sommes deux soeurs
nous sommes fragiles
mais à nous deux
nous pouvons faire disparaître le monde
qui sommes nous ?

Serait-ce LES PAUPIERES ?

bravo scorbut tu as trouvé ! alors en voici une autre :

dès que l'on me nomme, je n'existe plus !
qui suis-je ?

Ce sont des contrepèteries.

Un coup de vin dimanche
Un coup de manche divin

vivijeanjean a écrit:

Bravo oui ce sont bien des contrepèteries

BRAVO

Ben voilà c'est malin, j'en avais préparé pour les mettre dans cette rubrique et tu m'as devancé Vivi !

En plus j'en avais fait un texte exprès pour la fête d'Ile :

Gare sur le bateau !
On jette la folie,
A peur de flots.
On a émis des promotions.
A moi Tarie,
Un fouet et c’est là, Sète !

Nataly « Moéme à Parie »
Inspiré à partir de « A peur de flots » de Robert Desnos

Ce sont des contrepèteries.
La contrepèterie est un jeu de mots qui consiste à intervertir des lettres ou des syllabes de deux mots pour créer un sens tout à fait différent du premier.
S’inscrivant dans le mouvement surréaliste, ce type de jeu sur le langage interroge l’arbitraire de la langue, le détourne, voire cherche à le détruire.
Il introduit aussi un manière autre, poétique, de voir les choses en les renversant.

Bon alors pour le coup je vous repropose un texte, toujours en l'honneur d'Ile !
Quoi n'y a de particulier dans ce texte ?

Ben quoi c'était sa fête y'a pas deux heures !

« Marie, qui voudroit vostre beau nom tourner,
il trouveroit Aimer : aimez-moi donq Marie,
Faites cela vers moi dont vostre nom vous prie,
Vostre amour ne se peut en meilleur lieu donner."

Pierre de Ronsard « Sonnet à Marie »

ne s'agirait-il pas de vers brisés Vivi ?

je laisse chercher les autres

mais tout comme dans X files " la vérité est ailleurs"

Disons que ce texte cache un autre texte qui dis même le contraire.
Pour le voir, on ne saute pas de ligne, on sépare les vers en deux :


Vive à jamais l'empereur des Français
La famille royale est indigne de vivre :
Oublions désormais la race des Capets,
La race impériale doit seule lui survivre !
Soyons donc le soutien de ce Napoléon.
Du comte de Chambord chassons l'âme hypocrite :
C'est à lui qu'appartient cette punition.
La raison du plus fort a son juste mérite.

J'abjure maintenant Rome avec sa croyance
Calvin entièrement j'ai en grande révérence
J'ai en très grand mépris la messe et tous les saints
Et en exécration du pape et la puissance
De Calvin la leçon reçois en diligence
Et ceux qui le confessent sont heureux à jamais
Tous damnés me paraissent le pape et ses sujets
Oui Calvin et Luther je veux aimer sans cesse
Brûleront en enfer Ceux qui suivent la messe.

Lisez ce qui suit une seule fois et découvrez l'anomalie :

PRIERE DE
DE DEPOSER
VOS ARMES A L'
ENTREE DU CHATEAU

Vi c'est çà Vivi !

Et le pire c'est que la plupart des gens ne voient pas la répétition du mot "DE" quand c'est lu rapidemment...

Curieux, non ?